Parc ennuyé

C’est de haut en bas. C’est toutes les… trois secondes ? Ou cinq… Bon, il s’agirait de mater cette mèche rebelle, mademoiselle. Vous voir constamment la replacer me dérange. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que l’herbe apprécie vos caresses… Ni les touffes, d’être nonchalamment arrachées ou encore la terre par votre ongle délicat d’être grattée… Votre rire fait peur aux oiseaux quant à votre sourire il rend jalouses les statues… L’eau des fontaines est, elle, gênée de vous refléter… Les graviers, eux, se plaignent de vos petits pieds… Les fleurs pleurent, que de votre parfum vous les masquiez… Les bancs soupirent de vos formes et les arbres gémissent du balancement de vos hanches… Votre peau blanche, le soleil se cache pour ne pas la tanner… Votre chevelure brune, la pluie s’arrête pour ne pas la mouiller… Et les nuages, dédaignant votre visage de Méditerranée, s’en vont pour ne point l’ombrager… Vous voyez, tous souffrent de votre présence et même vos affreux yeux noirs n’y pourront rien changer… Aussi je vous demande du fond du cœur que jamais plus… vous ne partiez. 

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