— Alors, comment s’est passée ta vaccination ?
— Le mieux du monde mon cher Théophile. Je, je…
Alors qu’Alban allait pour terminer sa phrase il sentit soudain un léger trouble, une indisposition étrange.
— Oui ?
Le monde sembla s’éloigner, le temps s’arrêter et l’espace se distordre. Tandis que de vagues vibrations parvenaient encore à ce jeune parisien bourgeois, les beaux yeux verts de Théophile se dissolvaient en un fleuve émeraude…
Puis, son cœur battant la chamade, le monde redevint ce qu’il était : calme et plat.
Théophile regardait étrangement son ami, peut-être pensait-il qu’il lui jouait un tour. Alban se reprit finalement le mieux du monde, et comme s’il ne s’était rien passé :
— Oui ! Les effets secondaires ; aucun, donc. C’est passé comme une lettre à la poste. Théophile le félicita et tous deux réjouis, tous deux vaccinés, ils trinquèrent à la liberté, aux lendemains radieux, et à la République Française, qui leur permettait de vivre heureux et en bonne santé.
Soudain, alors que cette honnête conversation prenait un tournant plus frivole (comme c’est généralement le cas lorsque deux jeunes hommes se retrouvent en tête-à-tête pendant un moment prolongé), l’attention d’Alban resta comme accrochée à la serveuse qui venait leur apporter la seconde tournée. Elle tenait dans chacune de ses mains, bien fermement, cela démontrant sûrement son habitude, le verre à chacun. Celui de Théophile était long et épais, car il prenait une pinte, celui d’Alban plus fin et discret, car il prenait un cocktail. N’importe quel regard observant les deux verres aurait conclu que malgré leurs différences ils pouvaient néanmoins procurer des plaisirs de qualité égale : pas de jaloux !
Pour en revenir à la serveuse qui devenait malgré elle l’objet d’une adoration… lorsqu’elle se baissa légèrement pour… Les verres déposés sur la table, Alban ressentit des palpitions et une étrange chaleur monter en lui. Il desserra légèrement le col de son T-shirt blanc immaculé, car vraiment il faisait chaud ce 31 mai, 24 degrés selon la météo, c’était une première pour la capitale cette année. On n’avait plus l’habitude de telles… chaleurs.
Après que la divine brunette eut disparu Alban mit un certain temps à recouvrir ses esprits, et son corps à redescendre à une température normale (mais qu’est-ce qu’une température normale…). Toutefois l’air qu’il affichait sans s’en rendre compte indiquait qu’il ne s’était pas totalement repris…
Déconcerté, il retourna la question des effets secondaires à son ami Théophile. Ce dernier n’en avait eu aucun, ni à la suite de la première injection, ni à la seconde. Il ne se souvenait en tout et pour tout que d’une légère douleur locale à l’endroit du vaccin, pendant quelques jours. Cette réponse troubla notre vacciné du jour. Il se sentait bizarre. Mais ce n’était probablement qu’une coïncidence, qu’un effet psychologique. Nul doute que très prochainement il retrouverait son état normal. Restait quand même que, cette chaleur, cette sensation étrange lorsque la serveuse avait paru…
Le lendemain notre innocent héros fût réveillé par un bruit fort déplaisant et inhabituel : la sonnette de son appartement (plus précisément celui de ses parents, qui étaient pour lors partis en week-end). Interloqué, il alla ouvrir et quelle ne fut sa surprise de ce qu’il découvrit sur le palier : une demoiselle, certes fort bien de tous abords mais tout de même… maquillée de manière… et habillée de façon… avec quelque chose dans le regard qui…
Cette turbulente inconnue entra sans rien dire et sans qu’Alban ne dise rien lui-même, ne comprenant pas de quoi il retournait. Elle le fit assoir sur son canapé, en marchant ses talons produisaient un bruit très excitant, puis elle fit glisser le long de son corps son grand manteau couleur chair qui laissa découvrir la sienne, hormis les endroits que la bienheureuse décence avait commandé de recouvrir par des sous-vêtements.
L’intruse se mit à quatre pattes, en cambrant fortement son bassin, -ce qui produisit chez notre jeune personnage une réaction corporelle dont vous pourrez vous-même conclure-, s’approcha lentement de lui comme une créature lascive étrange et décidée, puis, lorsqu’elle porta finalement les mains sur la partie sensible de cet honnête protagoniste, il s’écria :
— Mais qu’est-ce qu’il se passe ?!
La jeune effrontée qui venait apporter la perversion dans cet appartement d’une famille de cadres supérieures en tout point digne de respect prit cette réaction pour un jeu auquel son partenaire souhaitait s’adonner avant que les choses deviennent sérieuses. Elle coula donc devant lui pendant plusieurs minutes en variant les positions de son corps et le rythme de ses mouvements, qui, augmentant graduellement leur évocation, témoignait d’une grande expérience dans cet exercice. Quand il n’y tint plus, Alban exigea des explications à sa tentatrice en se levant brusquement, comme piqué par une décharge électrique, ce qui, dans sa tenue de pyjama, ne put que montrer sans équivoque l’état dans lequel notre scélérate l’avait placé…
Comprenant cette fois-ci que quelque chose n’allait pas, l’indigente s’étonna d’une voix désabusée :
— Mais monsieur, vous m’avez commandé…
— Commandé ?!
Seigneur ! « Commande » -t-on ces choses-là ?!… Mais notre brave jouvenceau n’avait pourtant rien commandé. Complètement confus il requerra à cette professionnelle qu’elle lui donne plus de détail sur cette « commande » …
— Hier soir, vous m’avez contacté pour une prestation ce matin. « Sous-vêtements noirs requis ainsi que supplément porte-jarretelle ». Ah, et requête particulière : « cheveux attachés ».
Il est vrai que cette honnête commerçante avait promptement livrée une commande complètement conforme au contrat. Le problème ne venait pas tant de sa conformité que du fait même qu’il ait été conclu. Alban ne se souvenait pas d’avoir appelé. Était-ce une blague d’un de ses amis ? Ce petit plaisantin de Théophile ? Cela l’aurait fort étonné.
Ne comprenant toujours pas mais étant pourtant certain de n’avoir jamais effectué pareille requête il demanda poliment à la demoiselle de s’en aller tout en s’excusant pour la gêne occasionnée ainsi que le temps perdu, qui était à fortiori éminemment dommageable dans sa profession… Cependant son invitée répondit avec la plus grande innocence du monde :
— Vous êtes sûr monsieur ? C’est que… la commande a été réglée en avance…
Comment ?! Réglée en avance !
La confusion et l’agitation de notre héros s’augmentant terriblement tandis que l’excitation d’une extrémité de son corps -née des prémices de la prestation de cette consciencieuse professionnelle- ne diminuait pas, il s’excusa un instant auprès de la ravissante patricienne et disparu dans sa chambre.
Très agité, la partie inférieure de son corps toujours aussi tendue et ne semblant pas vouloir se calmer l’empêchait de se mouvoir aussi librement qu’il le souhaitait. Tant bien que mal, il parvint jusqu’à son bureau et alluma son ordinateur pour consulter instamment son compte en banque.
Au pinacle de la confusion, notre jeune homme découvrit effectivement un débit daté de ce jour-même, dont le montant le fit rougir et que nous tairons pour ne pas ajouter à la confusion qui ne se peint déjà que trop bien sur son visage l’humiliation de voir les résultats de ce qu’il semblait avoir -sans en avoir apparemment conscience- fait.
Cherchant à démêler le vrai du faux il retraça mentalement sa journée d’hier après qu’il eut pris congé de Théophile et n’y trouvant rien d’anormal il fût positif qu’il n’avait jamais commandé ce… colis. Il ne savait quel parti prendre et un nouvel élément qu’il n’avait pas soupçonné vint ajouter à son indécision : le paiement en avance.
Bien que les mœurs respectables de notre Parisien ne dûment jamais balancer quant à la décision à prendre, à savoir congédier instamment son honnête compatriote, le fait qu’une telle somme dusse avoir été enlevée de sa poche en pure perte le contrariait prodigieusement (bien qu’issu d’une bonne famille il n’en était pas moins qu’un jeune diplômé et donc pas encore en possession d’un capital suffisamment significatif pour qu’il soit négligemment gaspillé). Pesant ces éléments les uns par rapport aux autres pendant un temps je crois qu’ici, bien que n’ayant pas la faculté de sonder aussi profondément notre candide protagoniste, il n’osait pas choisir ce que l’examen de la situation ainsi qu’une envie étrange montant à l’intérieur de son être lui intimait pourtant de faire : consommer sa commande, qui était de toute manière déjà payée.
Alors que notre jeune homme revenait dans le salon sans toujours savoir quoi dire quoi faire, on sonna à nouveau. Ici, je renonce une nouvelle fois à sonder l’intérieur du jeune homme et les mouvements qui pourraient y exister tant l’agitation me semble chaotique mais il se figea comme la plus pure des statues.
La créature lascive qui campait sur son canapé commençant à s’impatienter car, comme on n’ose que trop l’imaginer dans sa pensée « le temps c’est de l’argent », elle interpella le maître des lieux pour qu’il lui dise si oui ou non… enfin, cher lecteur, je ne doute pas que vous ayez compris la teneur de la question.
N’entendant point ce bruit qui provenait du canapé, il se dirigea vers la porte mais quel ne fût pas son embarras quand il remarqua que l’excitation qui était celle d’une partie de son corps depuis maintenant un moment n’en démordait pas. Pour des raisons apparentes de bienséance il résolut d’ouvrir la porte mais de n’offrir à la vue de son visiteur que la partie supérieure de son corps…
L’ouverture légère aussitôt faite lui laissa immédiatement voir une fille qu’il ne connaissait que trop bien : Marie, ex petite amie. Incrédule, il bredouilla de manière aussi comique qu’hélas, ridicule :
— Marie ? Mais enfin, qu’est-ce que…
Trop contente d’être reconnue et croyant à son tour qu’Alban souhaitait se prêter au jeu de feindre qu’il ne comprenait rien (il faudrait ici sincèrement se demander pourquoi la gente féminine semble instinctivement penser que son homologue masculin feint dès lors qu’il ne comprend pas quelque chose, alors que bien plus souvent qu’autre chose il n’entre même pas dans de telles réflexions et encore moins lorsqu’il s’agit d’une interaction avec le sexe chéri de son cœur, il est lui-même déjà bien trop assaillis par les sentiments qui sont les siens pour qu’il n’ait encore la maîtrise de se prêter à un quelconque jeu…), cette ravissante nouvelle venue entra en sautillant joyeusement tout en lui déposant un baiser sur la joue qui, le contexte ayant été moins confus, eut sûrement été très agréable.
Elle n’eut pas sitôt fait de notifier ce qu’elle prit pour un signe de bienvenue de son hôte, qu’elle pensait complice, (on parle ici de, enfin, de l’état de la partie inférieure d’Alban…) qu’elle déchanta immédiatement en découvrant la chose à plaisir sur le canapé qui, offrant ses atouts de manière quasi univoque car n’ayant plus son manteau… ajouta au courroux grondant de la jeune fille. Se tournant vers notre héros (qui à cet instant précis n’aurait pas souhaité autre chose que d’être à mille lieux de son appartement) et avec un ton dont la menace n’égalait que la stupeur :
— C’est quoi ce plan ?
Le malheureux, essayant tant bien que mal de dissimuler l’agitation inférieure de son corps (c’était en réalité impossible étant donné le type de vêtement qu’il portait mais nous saurons gré à notre héros d’avoir néanmoins essayé, ce qui prouve une nouvelle fois la délicatesse de ses manières et l’exemplarité de son tempérament), tenta en vain de tempérer :
— Écoute Marie, c’est très bizarre mais…
La furie en sourdine ne souhaita rien entendre et réclama à Alban de le voir immédiatement dans sa chambre. Je passe les cinq premières minutes de leur entrevue qui se résument au monologue outragé d’une jeune fille en droit de l’être et qui n’aurait semble-t-il pas plus tôt fait de jeter son hôte par la fenêtre si elle en avait eu la capacité. Ainsi, ce préambule fort désagréable pour notre héros mais hélas inévitable de passé, il tenta d’éclaircir une situation qui n’était pas moins étrange pour lui que pour Marie et qui pourtant pouvait peut-être se terminer de manière satisfaisante…
— Écoute Marie, tu vas croire que je me moque de toi mais est-ce que tu peux me dire pourquoi tu es ici ?
Là, le caractère de notre jeune Française faisant honneur à la réputation de ses paires, je tais la réponse qu’elle donna et celui qu’elle prenait à cet instant précis pour le dernier des ahuris continua bon gré malgré de chercher des éléments de réponse dans ce qui n’aurait rien eu à rougir d’une scène du théâtre comique.
— Donc, tu dis que je t’ai envoyé des messages hier…
Assailli par un gentil vocabulaire que nous tairons une nouvelle fois, Alban tenta de temporiser et alla consulter son téléphone portable. Ce qu’il découvrit alors lui aurait peut-être porté le coup de grâce achevant de le mettre K.O. s’il n’y avait pas eu cette excitation ininterrompue de son membre inférieur qui semblait à elle seule le maintenir encore en vie.
Parcourant sa messagerie il s’aperçut qu’il avait effectivement envoyé plusieurs messages à Marie, dont le ton et le contenu étaient pour le moins… évocateurs, hum, et dont la jeune fille semblait y avoir été sensible, ce que sa chaleureuse arrivée dans notre histoire confirme.
Or, hormis ceux envoyés à Marie, d’autres messages restaient à découvrir… alors qu’Alban découvrait dans sa messagerie ce qui va suivre il semblait à nouveau pris de cette étrange sensation qui l’avait attaqué au début de notre récit, où le temps s’arrête et où l’espace se distord ; où le monde, hormis nous, ne semble plus exister.
Alban avait aussi textoté avec un grand nombre de ses contacts, proches ou lointains, et dont le dénominateur commun semblait être -et c’est un hasard curieux- … le sexe. Oui, il n’avait contacté que des filles. Ce fait fort insolite le déstabilisa encore plus (comme si cela eut été encore possible) d’autant plus que comme pour sa « commande », il ne se souvenait aucunement d’avoir envoyé un seul de ces messages.
L’air absent, notre héros s’en alla dans le salon, en ne prêtant pas attention aux multiples vibrations qui dérangeaient la quiétude de l’air ni ne semblant même les notifier, et que tout autre personne à sa place aurait qualifié de : « gueulante ».
Au fond du gouffre de l’incompréhension, notre paladin perdu vint s’assoir à côté de sa belle débauchée qui, bien que lui demandant probablement à nouveau ce à quoi elle devait s’attendre, semblait plus prompte à la patience en ayant notifié le trouble profond de son preux chevalier. Sur le point de renoncer et de se murer à jamais dans un silence de saint car ne voyant pas comment se sortir d’une pareille situation, le souffle de notre héros se coupa soudain et une bourrasque d’énergie inconnue vint secouer tout son être.
Il semblait que… oui il semblait bien que l’excitation qui n’avait alors été que circonscrite à la partie inférieure de son corps venait tout à coup s’engouffrer dans sa partie supérieure. Cela dura plusieurs minutes, puis, complètement changé, moi-même ne reconnaissant plus l’expression auparavant si innocente, si naïve de notre héros, qui était dorénavant remplacée par un regard de feu, rieur, il tourna ses yeux brûlants sur la créature lubrique à sa droite, puis les darda sur la belle et fraîche Marie qui, soudain un peu inquiète, n’ayant que trop vu le changement d’attitude de celui qu’elle honorait à peine deux minutes plus tôt de tout le verbe que pouvaient produire de si jolies lèvres fines, il se leva.
Il prit délicatement une main de chacune de ses invitées et leur tint alors un discours… que je serais bien mal à l’aise de retranscrire, tant il outrepasse ma pudeur. Néanmoins, par quelque éloquence sordide, surnaturelle, réussit-il à convaincre les deux êtres de chair et sang à pleinement participer aux odieux desseins qu’il venait de peindre…
Sans une quelconque cérémonie ni retenue, les trois effrontés se mirent aussitôt à l’ouvrage et, fermant alors mes yeux de dégoût car j’aurais souhaité de toute mon âme que l’histoire se termina ici, il me reste néanmoins à en vous narrer la suite…
Nous avions fait mention des divers messages qu’Alban (ou quelque autre que lui) avait pu envoyer à la gente sensible de son répertoire… et pas plus tard que cinq minutes après le début des festivités la sonnette frétillait à nouveau et une autre jeune fille de la connaissance de l’hôte endiablé paraissait. Par la même verve enflammée dont l’énergie ne pouvait selon moi que provenir d’un démon, il réussit à retourner le cerveau de cette innocente nouvelle venue et c’est avec une grande joie qu’elle alla prendre part à ce qui avait déjà eu l’indigence d’être entamé… Ce manège odieux dura toute la journée et chaque 5 minutes se présentait une nouvelle fleur qui était sans le savoir venue pour se perdre dans une jungle luxurieuse…
Si cet hôte satanique eut dû être comparé à un infirmier en mission, alors, à ma connaissance, jamais l’on ne vit un autre administrer plus de piqûres que lui et ce avec une telle énergie, un tel zèle, une abnégation si complète pour le travail bien fait. Tout ce qui bougeait dans cette clinique improvisée était aussitôt piqué fort vivement et fort adroitement par ses soins. Il n’est pas à douter que chaque partie prenante de ce vaccinodrome de la luxure reçut a minima ses deux piqûres, gratuitement, et avec un sourire. La partie finie, on se sépara heureux, et reconnaissant d’avoir pour un après-midi au moins été protégé de la pudibonderie. Néanmoins la durée des effets d’un tel traitement était ignorée par son administrateur, ce qu’il apprit bien à ses dépens.
Effectivement, de retour au bar du début de notre histoire, lorsque la serveuse apporta les boissons de nos deux amis, Alban encore investi de l’envie qui l’avait possédé toute la veille mais sans se rendre compte que l’énergie dionysiaque qui l’accompagnait l’avait quitté, il tint avec une assurance très satisfaite d’elle-même un discours plus ou moins similaire à celui qu’il avait pu donner hier à l’une ou l’autre de ses partenaires et dont la présente réaction fût tout autre.
Se remettant tant bien que mal de la gifle fort méritée qu’il venait de recevoir et sentant sa joue meurtrie qui ne tarderait pas à rougir en conséquence, il se la caressa, perplexe.
— Mais enfin qu’est-ce qui t’as pris ? S’exclama Théophile dont le sourire était plus intrigué qu’outré.
Pensif, notre héros ne répondit rien et c’est ici que ma faculté de discernement se trouble pour réellement savoir ce qu’il a alors en tête au moment où je le quitte.
Néanmoins, serait-ce de la présomption d’imaginer qu’il attendait avec hâte sa deuxième piqûre, celle de rappel ?

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Trés amusant … quand la fiction rencontre la réalité et quand le rêve est si réel qu’on ne sait plus dans quel monde on est.
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