Nous étions dans cette longue queue, fort heureusement il ne pleuvait pas.
Un gros gorille qui n’avait pas l’air méchant. Il hésitait à me faire rentrer. Alors je lui tins ces paroles qui me rappelaient mon vécu :
« Faut qu’j’quitte la France, sinon la petite me mange, c’est la freelance, c’est la freelance, que je bien pense, salaire de la Défense. »
Sûrement que ce frère de douleur se reconnut dans une de ces phrases qui touchaient à l’universel, et il ouvrit le cordon.
À l’intérieur c’était le Tartare, une terre barbare.
Toute la soirée, à travers le feu et l’obscurité, résonna entre les murs de mon tourment :
Faut qu’j’quitte la France, sinon la petite me mange
C’est la freelance, c’est la freelance
Que je bien pense, salaire de la Défense

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Il ne manque plus qu’un air pour faire une chanson … en tous cas son refrain !
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