Ouigo Sables D’Olonne. Les paysages défilent. Parmi eux, des champs jaunes. Prenez-les il y a quelques mois, nous ne les aurions pas vus. Aujourd’hui, ils nous crèvent les yeux. C’est que les récents évènements nous auront ramené à une réalité crue : sans ces parcelles silencieuses nous n’existons pas. Pas de vie, pas d’amour, pas d’enfants. Rien.
Aussitôt une prise de conscience affolée dans le pays : Nos paysans ! Où sont nos paysans ? Nos agriculteurs ? travailleront-ils cet été ? Cet été au moins ? Pitié !… Ils se suicident ? Ah ! Donnez-leur tout ! Tout pourvu qu’ils nous nourrissent ! D’honnis, violentés, oubliés, nos agriculteurs reviennent soudain à leur place : le sacré. Puisse ce retour en grâce dicté par la nécessité se transformer en amour de cœur ; qu’il guide nos actes.

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Et en regardant les berces et les coquelicots dans les jachères, on se prend à rêver de les remettre en culture afin de doter les pays riches de stocks de denrées disponibles pour les pays pauvres dans les années de faible récolte mondiale. Des cultures entièrement subventionnées par l’Etat ou le sur-Etat ( suivez mon regard). Une autre notion du sacré et des saintes actions ( le nez dans les étoiles d’un ciel bleu ?)
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