Il est un problème avec la guerre en Ukraine, c’est que nous interdisons aux Européens l’accès aux plus belles femmes du monde, à savoir les Russes. Maintenant les Français doivent…
Quand bien même nous le voudrions de tout notre cœur, nous ne pourrions plus rien changer, car la machine a été lancée, nous ne sommes plus que prisonniers d’une inertie…
Lorsqu’il eut traversé les quartiers Lego, les monstrueux bâtiments ; lorsqu’il eut croisé les vagabonds sombres, perdus dans les rues sans lumière ; qu’il eut vaincu les panneaux publicitaires, les…
Laisse-moi jouer, rêve, enfant de putain ! Me laisseras-tu sortir des rails ? Cesseras-tu d’enfermer ma folie, ma volonté ? Tu n’es rien ! rien sans moi.
Dès que je romps son scénario, il me sanctionne par le réveil aussitôt. Mais pourquoi dès lors rêver s’il n’est que le frère de la réalité ? Si l’on y découvre soudainement des lois, des règles, que, en fait, lui aussi n’aspire qu’à régner. La liberté sera-t-elle dans tous les royaumes confisquée ? Entre rêve et réel juste une bataille pour posséder l’esclave.
Je détruis les chaînes, rêve.
Je serai acteur, je ferai semblant. Je hocherai la tête, suivrai la route de tes scenarii… mais au moment de plus grande surprise, quand cela fera plus grand scandale je te désobéirai. Je donnerai un coup brusque dans la mécanique et je jouirai de l’éjection, euphorique de ta colère, de ton courroux, ton indignation.
Propulsé dans une terre n’appartenant ni à toi ni à ton frère, je rejoins le royaume du fou, du révolté, de l’affranchi : à présent je vogue sur le fleuve nommé Liberté et des papillons poètes viennent se poser sur mes paumes et les embrasser.
Tant que l’homme se souvient, il est digne de lui-même, des autres et de Dieu. S’il oublie, il se salit. Les tragédies de l’histoire sont la culmination d’une lente amnésie,…
Il faut revenir à Dieu. Deux siècles et demi nous nous sommes égarés. Une poussière pour le monde. Mais pour nous Une destinée. Découvrir de nouvelles ambiances :
Puis nous partions en virée. Tu connais pas Malo ? Viens, je te montre. Les filles là-bas, c’est pas croyable, tu verras. Je voulais bien le croire, on partait comme ça. De nuit, une bagnole, le feu de sa cigarette et un album de Post dans le poste. — Tu me crois pas ? disait-il un rictus émergeant de l’obscurité, ses dents de feu illuminées par les braises de sa clope quand il tirait et Posty qui crachait toujours, nous enveloppait dans ses basses, sa voix comme la psalmodie d’un rêve nocturne. — Tu me crois pas ? Il tirait encore sur sa cigarette. Réfléchissant. Il était en monologue. Elles existent plus c’est vrai. Il pensait. Les Bretonnes. Pourtant on en verrait, dès qu’on serait arrivé, on en verrait, c’était certain, dès qu’on serait arrivé, dès le manège en lisière de murailles, en amont des roches, y aurait les Bretonnes, il me disait ça, et Post enveloppait l’histoire, apportait la vibe, c’était la Californie dans la voiture, la Californie de Bretagne et de nuit, ça, y avait pas dû en avoir des masses des Bretagnes comme ça, probablement aucune ; la seule, ce soir. — Tu feras quoi, devant la Bretonne ? Le feu dans ses dents, on aurait dit une apparition étrange ; créature du moyen-âge, sombre folklore, échappée de la forêt, pour une nuit, nuit bretonne, la convocation, Halloween ? Il continuait. — Ouais, tu feras quoi, devant la Bretonne ? La Bretonne, c’était une fille, ça. Fallait pas que, je, enfin, voilà, fallait être digne, à la hauteur ; pas trembler. Les murailles, la mer, il m’expliquait. Les filles comme ça. Rudes comme leurs pierres, belles comme elles, croyantes aussi, pas du genre à douter, vous jugeant d’un coup d’un seul, elles vous sentaient et le verdict tombait, assuré, juste et pesé. — Elles se trompent pas, ça. Jamais. La clope se raccourcissait, il ouvrit la fenêtre, laissa son bras pendre ; dans l’obscurité, minuscule faisceau de lumière rougeoyant, petit point lumineux du néant ; étoile de tabac. — Non, ça… Toujours plus pensif, devenant taiseux, profondément à sa pensée, les Bretonnes, ce qu’elles lui inspiraient. Il en avait vu, pour de vrai ? Elles existaient, dis ? Tourna sa tête, je devinai le terrifiant rictus, grandes dents blanches, les yeux fous du malicieux, puis la clope qui, revenant dans bouche, illumina visage, embrasa pupilles ; un fauve, un être surnaturel. Éclate de rire. Des Bretonnes ? On verrait bien.
Then I went and changed my life (my life) I might take out the Wraith tonight (tonight) Put your arms around me baby I just want to fly Make it last before we die And I know you want a ride What’s on your mind? What’s on your mind?
Lui, elle et moi, nous fûmes comme trois petits points ; trois petits points, aléatoirement placés, ici et là… Son point fut mis plus proche du sien que du mien…
Curieuse odeur Si nous tendions quelque peu le nez, nous nous apercevrions que notre société exhale une odeur très particulière, c’est l’odeur de la mort. Cheveux et insomnie Noirs sont…
France, 2023 Cela faisait maintenant un certain temps que les retards de train excédaient la population, on sentait une sourde révolution s’ourdir. Monsieur le Ministre, qui en avait passablement « ras-le-cul »…
Un train et un homme très pressé arrivaient simultanément. Me trouvant sur le passage un peu en amont de la gare je décidai d’observer cette coïncidence de faits. L’homme était apparu en courant malaisément, sans doute peu habitué à un exercice que lui imposait la situation. S’apercevant que je le regardais, il s’était alors mis à marcher, frénétiquement. Je ressentais sa terrible bataille intérieure : reprendre sa course ou conserver une supposée contenance. Tandis qu’il me faisait penser à un pingouin pressé, je voyais son regard haineux fixé sur moi. Pourquoi cet idiot me regarde-t-il ? Pourquoi faut-il que MAINTENANT entre tous les moments quelqu’un soit LÀ à me regarder ? Et sa tête d’abruti ! Ah, l’ahuri ! Ah, l’ordure ! Le bachi-bouzouk ! Et son regard, grmbl fschupumpf brumbl, goguenard ! ah ! comme il exulte ! tellement content que je sois ridicule ! car je suis ridicule ! ridicule à courir – et mon train, ah, mon train ! Mon traaaain ! S’il ne reprenait pas sa course je tablais qu’il ne l’aurait jamais et un immense sourire se dessina sur mon visage ; je vous promets que cela ne recelait nulle moquerie mais des encouragements : allez-y monsieur ! courez, prenez votre train ! Mais il ne me comprit probablement pas, resta prisonnier de sa pingouine singerie ; terrible méprise entre nous… regrettable quiproquo… Le train arrivait à quai lorsqu’il me dépassa en bazardant ses mains, ses hanches comme il pouvait pour accélérer et je crus qu’il gémirait de désespoir. Disparu derrière les murs, je continuais de suivre mentalement sa trajectoire. Passant son Navigo, pénétrant dans la gare, reprenant sa course quand il aurait l’impression que je ne pouvais plus le voir… Moi, espérant de tout cœur qu’il ne tomberait pas dans les escaliers en se pressant trop, l’adrénaline nous faisant faire de ces choses… Le XXIème siècle est un siècle dangereux… De la passerelle je le vis s’échouer, rester à quai in extremis. Un instant immobile, le regard fixe, reconsidérant probablement sa vie et les milliers de choix l’ayant conduit jusqu’à cet instant. J’attendis encore un moment une potentielle suite, un fameux dénouement. Peut-être allait-il remonter pour m’incendier ; me dire tout haut ce qu’il pensait de mon comportement, de ce que j’étais odieux, mauvais citoyen ; idiot, satisfait plaisantin ; ridicule, vil farfadet ; rien de mieux à faire qu’embêter les gens ; était-cela ma vie, vraiment ? Ni responsable, ni obligation ? Ni plan, ni doctrine ? Nihiliste, vilain vraiment ? Et mon manager ? qu’en pensait-il ? et ma femme ?… serait-elle fière ce soir ?… Non. Il attendrait finalement un autre train et nous serions quittes.
Il y aurait cette tablée de femmes ni belles ni laides n’ayant rien à se dire. Elles se trémousseraient avec gêne, cherchant un point d’appui mais ne trouvant que leur…
Elle insistait pour que je prisse autre chose que la capricciosa. — Vous n’êtes pas marié avec quand même ! — Non, Madame, lui répondis-je dignement, car cela est impossible…
Il s’était installé à table et avait commandé la « salade du jour » en se demandant quels ingrédients pouvaient bien la composer. Venant d’atterrir, il laissa courir son regard…
Elle sala mes plaies avec plaisir et je la giflai. Elle éclata de rire et porta plainte. Je payai maint argent et mourus. Elle urina sur ma tombe c’est ce qu’on me dit. Puis tout recommença avec un autre et cela encore et encore jusqu’à la fin des rois.
Le corps est déjà mort sans que nous ne le sachions Les membres se détachent alors que nous marchons Le pourrissement prend son empire, nous croyons respirer Mais sommes sans…
Il chercha un endroit qui ne sentît ni les pots d’échappement ni les ordures, ni le feu putride de la cigarette, un endroit où, ne serait-ce qu’un seul instant il…
Je me trouvais dans la cuisine pour préparer un chocolat chaud quand, empoignant le sac plastique contenant la brique de lait, j’apercevais soudain le sigle recyclable et me mettais à…
Entrant dans la pâtisserie, il s’apercevrait que la serveuse portait un crop-top, était probablement progressiste. Lui tendant son carrot cake elle lui demanderait s’il l’était aussi. Il répondrait non.
tous ces pseudo artistes engagés ne sont pas des artistes ce sont des donneurs de leçons, des petits mor-pions. morts pions. Découvrir de nouvelles ambiances :
Chacun ne connaît qu’un crépuscule et le nôtre est en train de tomber. Alors, encore un peu de champagne, Madame ? De la brioche, peut-être ? C’est que les vilains…
Messieurs, Mesdames, que l’on se calme, tout le monde pourra monter, je m’en tiens garant, je le jure promis craché ! Les poussettes, les vélos, les écolos et les bébés, les vieux et les fatigués, les travailleurs les immigrés, messieurs, mesdames nous finirons tous par être bien casés je vous le dis en cette énième matinée ! À gauche, à droite, au centre, de ce côté, par-ci par-là, mais surtout dans le calme, s’il vous plaît, la civilité… Voilà, voilà, petit à petit ; nous avons le temps… l’avons-nous ?… hmm, aurais-je oublié ?… on me dit… les femmes ! Oui… tout était déjà pourtant si bien ordonné… Mais, puisqu’elles aussi doivent monter… Minces, qu’on les dispatch ! Malignes, elles sauront se faufiler, les interstices, les trouver…
Je crois bien qu’un petit pois même ne pourrait plus monter, alors nous allons pouvoir démarrer. Chauffeur ! Ding. Didum… Nous allons renforcer les contrôles sur votre ligne, veuillez préparer vos titres de… Ah ! Mais pourront-ils seulement monter ? Que l’on me permette d’en douter ! Moi ! l’expert Tétris des bonnes matinées, jouant au case-tout du tramway, jeu gratuit RATP. Proposé deux fois par jour cinq fois semaine, notre privilège à nous les en commun transportés. Régime spécial ? Surtout, ne pas nous l’enlever.
— Ces blocs, ils auraient quand même pu les faire !… Quelqu’un s’énervait dans le tramway bondé. — ils auraient quand même pu les faire transparents ! … Il parlait…
Que conduit tous ces êtres à la misère ? C’est que la vie est trop longue, nous sommes périmés Mais la péremption c’est nous qui l’avons inventée Le chant, l’épée…
Une larme dans l’océan Ce que tu es maintenant Dix sous à tout jamais Te rappelles-tu le soir ? Son tendre « je t’aime » Toujours qui resta en suspens Une espérance…
Sortant du travail sous le ciel rougeoyant du soir il croisa le chemin d’une très jolie femme ; ne sachant pourquoi il aboya peu après et des policiers surgirent de derrière un buisson ; une féroce course poursuite s’ensuivit et se termina brutalement lorsque, regardant derrière lui pour voir s’ils étaient loin, il s’écrasa de plein fouet contre un arrêt de bus, le crâne fracassé sur une affiche publicitaire de sous-vêtements féminins. Une belle marque.
Laisse-moi jouer, rêve, enfant de putain ! Me laisseras-tu sortir des rails ? Cesseras-tu d’enfermer ma folie, ma volonté ? Tu n’es rien ! rien sans moi. Dès que je romps son…
Puis nous partions en virée. Tu connais pas Malo ? Viens, je te montre. Les filles là-bas, c’est pas croyable, tu verras. Je voulais bien le croire, on partait comme…
Un train et un homme très pressé arrivaient simultanément. Me trouvant sur le passage un peu en amont de la gare je décidai d’observer cette coïncidence de faits. L’homme était…
— C’est agaçant ! — Quoi donc, cher Monsieur ? — J’essaie à tout prix de me faire écraser mais les gens m’évitent, ils sont trop bien élevés. — Ah ! la politesse finira par nous tuer.
Elle sala mes plaies avec plaisir et je la giflai. Elle éclata de rire et porta plainte. Je payai maint argent et mourus.Elle urina sur ma tombe c’est ce qu’on me dit. Puis…
Entrant dans la pâtisserie, il s’apercevrait que la serveuse portait un crop-top, était probablement progressiste. Lui tendant son carrot cake elle lui demanderait s’il l’était aussi. Il répondrait non. Découvrir…
Messieurs, Mesdames, que l’on se calme, tout le monde pourra monter, je m’en tiens garant, je le jure promis craché ! Les poussettes, les vélos, les écolos et les bébés,…
Sortant du travail sous le ciel rougeoyant du soir il croisa le chemin d’une très jolie femme ; ne sachant pourquoi il aboya peu après et des policiers surgirent de…
Il se retrouvait là, comme dans un hasard. C’est-à-dire, il avait encore sa tête, mais elle ne lui servait plus à grand-chose (à rien). Cela semblait avoir été un long…